L’association Vin-Tourisme fait son petit bonhomme de chemin, serpentant entre les
vignobles de France, les bonnes tables et les adresses immanquables des artisans et
producteurs du terroir. Jacques Chibois en est le président administrateur et, lorsqu’on
l’interroge sur les actions sur son association, c’est tout un monde que l’on croyait
disparu qui renait ici où là, dans cette douce France où l’art du bien manger, du bien
boire, bref du bien vivre, est toujours une philosophie de vie.
Entre deux plats à préparer dans sa Bastide Saint-Antoine à Grasse (Relais et Châteaux),
le chef étoilé Grande Table du Monde ne s’est pas fait prier pour évoquer Vin-Tourisme.
Comment est né Vin-Tourisme ?
C’est une idée de Marie Dougy qui a initié ce projet et m’a demandé de le parrainer. Je n’ai pas
hésité, car c’est un très bon concept.
C’est en phase avec mon parcours et mes activités.
Faire connaitre la richesse et la diversité des producteurs locaux permettre aux appellations
modestes d’être connus et partager avec les voyageurs l’amour du vin et de la gastronomie c’est
notre vision de l’œnotourisme.
Vin-Tourisme, une carte interactive des terroirs, des célébrités, des vins et de la Gastronomie …
Oui, c’est le nom de la carte Wine Tourism-Fame.com accessible à tous pour concevoir librement
son voyage sous forme d’itinéraires. On déguste du vin, mais on peut faire bien autre chose :
découvrir des paysages, ceux de nos vignobles sont magnifiques, le patrimoine local, aller à la
découverte des artisans, qu’ils soient producteurs de produits de pays ou artisans dans d’autres
secteurs d’activités.
Vous vous différenciez d’une agence de voyage ?
Oui, nous c’est totalement autre chose. Nous mettons l’humain en priorité au centre de tout ça.
Quand on va découvrir un vignoble, on va demander au vigneron ses bonnes adresses dans le
coin et on y va, et ainsi de suite. Ce sont les locaux qui vont nous communiquer les bonnes
adresses, les bons contacts. On veut privilégier l’humain, être avec ceux qui font de leur activité
une passion.
Il y a aussi de la solidarité ?
Bien sûr. Si on reste sur le domaine du vin par exemple, on demande à des gros domaines de
relayer le travail des petits vignobles. Il n’y a pas de concurrence, on peut donc avoir une
solidarité qui permet en plus aux touristes de découvrir plusieurs aspects du travail de la vigne.
Outre les services que vous proposez aux professionnels, on peut dire que vous cherchez avant
tout à promouvoir une certaine idée de l’œnotourisme ?
Tout à fait. On veut de l’authenticité, revenir vers les gens, les passionnés et jouer la proximité !
http://vin-tourisme.fr